Following is yours...

Bien le bonsoir la communauté,

Mon problème est très simple, j'ai du mal à terminer cette histoire que j'ai commencée. Je vous laisse donc le soin d'y trouver une suite !

Vendredi. 16 Heures. Comme d’habitude, je serai en retard à la traditionnelle séance ciné du dernier vendredi de chaque mois avec Pierrot. Mais bon, ma nature féminine ne me commande t-elle pas de me faire désirer !?!

Pierrot, a un prénom à l’image de ce qu’il est, c’est-à-dire très stupide. C’est mon meilleur ami et je l’aime mais j’ai appris à ne plus me cacher la vérité, il est loin d’avoir inventé la roue. Toutefois, en plus d’autres qualités, c’est un jeune homme extrêmement divertissant. Personne n’a jamais compris comment nous faisions pour nous entendre, compte tenu des nombreuses differences qui nous séparent. Je suis une femme, il est un homme. J’adore être sous la couette, un bon livre à la main et une tasse de thé à côté quand lui il préfère aller jouer au foot sur un terrain boueux par trois degrès. A moi, le jazz, à lui la techno. Pour faire court, nous sommes le jour et la nuit. Mais peu importe les fossés, nous nous acceptons et apprécions l’un et l’autre et peu importe nos disputes, notre amour commun pour les femmes finit toujours par nous réconcilier.

Enfin, peut-être pas cette fois-ci. Quelle amitié pourrait survivre à un énième retard et d’une heure 20 minutes qui plus est !

Et hop, paire de « all stars », jeans, pull over et écharpe me voilà prête pour encaisser l’hiver parisien et aller me faire copieusement engueuler par Pierrot pour lui avoir fait rater le début du film : « La vie est vache, la mort l’est encore plus, Volet 6 ».

Au moment, de refermer la porte de mon presque trois pièces de la rue Jean, le Saint Barbare (Oui mesdames et messieurs, je vis dans la rue Jean, le Saint Barbare. Ne me demandez pas à quoi les français pensaient en appellant cette rue ainsi, la turque que je suis, arrivée à Paris il y a tout juste cinq ans ne saurait vous le dire mais revenons à mon récit). Donc au moment de refermer la porte de mon presque trois pièces du 6ème étage de l’immeuble X sans ascenceurs (Plus besoin de salle de sport, c’est déjà çà), qui ne vois je pas arriver toute essouflée par les escaliers !?! Allez-y, essayer de deviner ! Que suis-je bête ? Comment pourriez vous le savoir puisque vous n’avez jamais rencontré Carmen.

Aaah ! Carmen !

Son prénom ne sonne t-il pas comme une douce mélodie !? Attendez de voir le reste. Cette jeune femme de tout juste 24 ans est ce que j’aurai appelé il y a encore tout juste trois semaines, une belle personne. Mais si, vous savez bien, une belle personne : Un cerveau bien fait dans un corps de rêve. Un joli visage aux traits réguliers entouré par de longs cheveux noirs (caractéristique qui semble être commune à toute espagnole digne de ce nom).

Elle m’a toujours fait penser aux actrices dans les pubs pour G*****r et l’O**** (Je ne suis pas une adepte du consumérisme et n’encourage pas par conséquent les vicieuses manœuvres du marketing, non à la publicité !). Mais Carmen a en plus l’avantage d’être intelligente et c’est peu de le dire ! Ses lèvres pulpeuses dispensaient des mots que je buvais comme des paroles d’évangile ( que l’amour rend des fois aveugle !), des seins fermes ( et oui, je parle en connaissance de cause), une taille fine. Vous l’aurez compris, j’en étais raide dingue.

Mais une fois de plus, je m’égare ! Donc la femme de mes rêves et source constante de regrets et de déceptions se pointe de manière inpromptue alors que cela fait trois semaines que nous ne nous voyons plus.

i love it ! le style d ecriture est magnifique (carmen aussi )
faute de temps je ne pourrai malheureusement pas continuer mais j espere que celles qui s y mettront serons genereuses et nous ferons decouvrir d autre univers avec le narrateur, carmen a l autres bout du monde ou a quelques metres de cette fameuse rue.lol. impatiente de lire la suite!

Ravie que cela t'ait plu ! J'espère tout autant que toi qu'il y aura une suite ou tout au moins un début de piste pour une trâme potable.

un sourire voilà ce qui se passa en te lisant

Je devrais écrire plus souvent alors !