« T'es arabe et tu sors avec une Noire ? T'as pété les plombs ! »
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« T'es arabe et tu sors avec une Noire ? T'as pété les plombs ! »
Amine, franco-marocain, aime Sadio, franco-malienne. Dans leur cité,
l'intolérance de leurs familles les oblige à cacher leur relation.
Au départ, Amine n'avait pas exigé l'anonymat. Aucun souci pour le
prénom, ni même pour la photo. Et puis, quelques jours avant notre
rencontre, il s'est rétracté. Je lui avais proposé Youssef, il a préféré
Amine.
En fait, le jeune fonctionnaire franco-marocain, presque la
trentaine, n'a rien à cacher, si ce n'est sa relation avec Sadio, de
cinq ans sa cadette et Franco-Malienne. Un Arabe et une Noire amoureux.
Pour leurs familles respectives, quelque chose d'impensable.
Vivons cachés, vivons malheureux
Amine et Sadio vivent dans le même quartier, aimeraient se fiancer
mais ne se tiennent jamais la main en public et, pour se voir le soir,
se retrouvent sur un parking, « au cas où ». Au cas où quelqu'un de leur
entourage venait à les surprendre, les juger et vendre la mèche. Quand
je lui demande quelles seraient les conséquences, il prend un temps de
réflexion : « Un gros tas d'embrouilles, parce qu'on a franchi la
limite. »
Amine n'a pas vraiment l'habitude de parler de lui. Il est gêné, et
insiste à plusieurs reprises pour que je ne déforme pas ses propos.
Parfois, il scrute ma feuille :
<blockquote>« Je ne veux surtout pas dire que le racisme entre Arabes
et Noirs est systématique. C'est absolument faux. Je dis juste que
Sadio et moi, nous avons des familles très communautaristes et que notre
cas n'est pas unique. »
</blockquote>
Et puis, il se met à rire : « J'ai l'impression de confesser un meurtre ou de tromper ma femme. »
« S'ils savent que tu vois un Rebeu, les parents vont te tuer »
Amine et Sadio ont toujours habité dans leur cité yvelinoise. Mais
depuis deux ans, les statuts ont changé. De « petite de ma cité »
autrefois, elle est désormais « sa femme ». A l'époque, Sadio vient tout
juste de commencer à travailler dans le fast-food dans lequel Amine est
déjà un taulier. Ils bossent ensemble, rentrent ensemble et un soir,
s'embrassent dans une cage d'escaliers sans lumière. Les souvenirs sont
précis.
Au fil des messages, ils se disent « je t'aime ». Dans l'euphorie,
Amine se souvient d'avoir appelé Atef, son meilleur ami, stupéfait :
<blockquote>« Tu sors avec une Renoi [Noire, ndlr] ? Mais t'as pété les plombs ? ! »
</blockquote>
Même son de cloche chez Sadio, qui raconte tout à sa grande sœur :
<blockquote>« Si papa et maman savent que tu vois un Rebeu [Arabe, ndlr], ils vont te tuer. »
</blockquote>
Je lui demande quelques détails sur Atef. Il me répond simplement
qu'il a été éduqué comme lui, selon des principes bien précis, qui
s'apparentent en définitive à des dogmes :
<blockquote>« Les Arabes et les Noirs vivent ensemble dans les blocs,
s'apprécient. Mais la limite, c'est l'amitié. Un mariage, c'est niet.
Chacun à sa place. »
</blockquote>
Une posture paradoxale qui, pour Amine, est beaucoup plus complexe que du racisme – un mot qu'il refuse d'ailleurs de prononcer.
« Ça va au-delà d'une religion ou d'une couleur de peau »
Il allume une cigarette et me raconte l'histoire de sa grande sœur :
<blockquote>« Un soir, elle annonce à table qu'elle voit quelqu'un.
La première question de ma mère est : “De quelle origine est-il ? ”
“Algérien” ! Là, mes parents lui disent que c'est non, et qu'il faudrait
qu'elle trouve un Marocain pour son bien. »
</blockquote>
Nouveau paradoxe : « Certaines des amies de ma mère sont algériennes.
Ma sœur n'a pas compris. » Elle finit par se résigner, à contrecœur. Du
racisme, du communautarisme, des traditions, le qu'en-dira-t-on. Pour
Brahim, son cousin qui nous rejoint, l'un des rares au courant pour
Sadio et Amine, un complexe de supériorité aussi :
<blockquote>« Certains anciens de chez nous pensent que leur
communauté vaut mieux que l'autre. Genre un Noir est mieux qu'un Arabe
ou l'inverse, qu'un Algérien est mieux qu'un Marocain. Ils transmettent
ça à leurs enfants. Ça va au-delà d'une religion ou d'une couleur de
peau. »
</blockquote>
Une heure de route pour manger au restaurant
Amine le coupe :
<blockquote>« Faut dire aussi que dans nos bleds, il y a certains
préjugés. Au Maroc, l'Afrique noire renvoie parfois à des choses
négatives. La pauvreté, la maladie et même, pour certains, l'esclavage.
Même si tout le monde s'en fiche ici, ils ont peur de ce que la famille
et les amis là-bas diraient. »
</blockquote>
Dans un nuage de fumée, Amine me dit que se cacher plombe de plus en
plus sa relation. Un côté absurde, complètement décalé. Deux ans à se
planquer, quitte à faire une heure de route pour manger au restaurant.
Brahim le taquine : « Dis-leur que tu es gay, ils accepteront n'importe
qui après ça. » Fou rire, et aveu : « Tu me crois, j'y ai pensé ! ».
Pas question de fuir, mais pas question d'en parler
Il n'imagine pas une seule seconde se fiancer ou se marier sans
l'aval de ses parents. Elle non plus d'ailleurs. Pas question de fuir,
ou de les mettre devant le fait accompli comme certains leur ont
conseillé, parce qu'« ils n'envisagent pas le bonheur d'une union sans
leurs familles respectives ».
Mais impossible de trouver le courage d'en parler. Parfois, Amine se
donne des délais pour franchir le pas. Dans quelques semaines, dans un
mois, dès qu'il touchera sa prime… Le moment venu, les mots lui
manquent. La peur du « non » et du conflit qu'il engendrerait ensuite.
« La prise de tête ».
Je ne l'interroge plus. Je lui laisse la parole. Il me confie qu'il
se déçoit et qu'à bientôt 30 ans, il devrait assumer. Pour lui, mais
aussi pour ses parents. Pour qu'ils changent. Pour qu'ils s'ouvrent. Il
n'y arrive pas. La peur de les décevoir.
Mariage mixte, salle des fêtes à moitié vide
Un soir, son grand frère revient d'un mariage, celui de Nawel, la
Marocaine et Abou, le Guinéen. Beaucoup de cartes d'invitation, mais une
salle des fêtes à moitié vide. « Bah ! C'est normal aussi, qu'est-ce
qui lui a pris de se marier avec un Renoi ? », lui lance-t-il. Les
familles respectives ont boycotté la cérémonie.
Amine aurait dû répondre à son frère pour défendre sa cause, mais ne
l'a pas fait. Pire, il n'a pas bronché, même dans la surenchère :
« J'aimerais pas être à la place des parents de Nawel. » Après un bref
silence, Amine reprend :
<blockquote>« Il n'en pense pas un mot. Il a juste imprimé le truc comme quelque chose de normal. »
</blockquote>
« Pour elle, c'est encore plus compliqué »
J'aborde la question des parents de Sadio. Il est un peu réticent à
en parler. J'insiste. Il me raconte qu'il ne sait pas grand-chose, si ce
n'est qu'eux non plus ne sont pas disposés à accepter un métissage.
La jeune fille a refusé de me parler. Par timidité, mais aussi parce
qu'elle n'a pas envie de dire du mal de ses parents. Car pour elle, les
choses sont encore plus compliquées :
<blockquote>« Si elle ne ramène pas quelqu'un à la maison, j'ai peur
que ses parents ne commencent à lui forcer la main. Toutes ses sœurs,
même les deux petites, sont mariées. »
</blockquote>
« Pas de Sénégalais ou d'Antillais. Un Malien, c'est tout »
Cet été, elle a évoqué avec sa mère l'hypothèse d'un métissage.
Vaguement. Fin de non-recevoir. Sa mère se met en colère, sans vraiment
avoir saisi le sens de ce que lui disait sa fille. Elles sont en
décalage.
« Elle lui a dit : “Pas de Sénégalais, pas de Congolais et encore
moins d'Antillais. Un Malien, c'est tout.” Chrétien, juif, musulman mais
un Malien. Si elle savait que sa fille était avec un Arabe… » raconte
Amine, avant de renchérir :
<blockquote>« Même si je me mariais avec Sadio, ça resterait
communautaire. On vient du même quartier, du même continent, on a la
même religion. »
</blockquote>
Avant de s'en aller, il jure qu'il me recontactera, cette fois-ci pour me dire qu'il a osé.
Brahim, lui, voit ça d'un œil détaché, presque lointain. Son père est
aussi marocain, mais sa mère sénégalaise. Ils se sont mariés au début
des années 70 à Paris, « sans aucun problème ». Ni ici, ni là-bas.
Alors, au moment de leur présenter Cécile, franco-laotienne, Brahim n'a
pas eu de questions à se poser. (Voir un extrait du film « Regarde-moi » d'Audrey Estrougo)
l'intolérance de leurs familles les oblige à cacher leur relation.
Au départ, Amine n'avait pas exigé l'anonymat. Aucun souci pour le
prénom, ni même pour la photo. Et puis, quelques jours avant notre
rencontre, il s'est rétracté. Je lui avais proposé Youssef, il a préféré
Amine.
En fait, le jeune fonctionnaire franco-marocain, presque la
trentaine, n'a rien à cacher, si ce n'est sa relation avec Sadio, de
cinq ans sa cadette et Franco-Malienne. Un Arabe et une Noire amoureux.
Pour leurs familles respectives, quelque chose d'impensable.
Vivons cachés, vivons malheureux
Amine et Sadio vivent dans le même quartier, aimeraient se fiancer
mais ne se tiennent jamais la main en public et, pour se voir le soir,
se retrouvent sur un parking, « au cas où ». Au cas où quelqu'un de leur
entourage venait à les surprendre, les juger et vendre la mèche. Quand
je lui demande quelles seraient les conséquences, il prend un temps de
réflexion : « Un gros tas d'embrouilles, parce qu'on a franchi la
limite. »
Amine n'a pas vraiment l'habitude de parler de lui. Il est gêné, et
insiste à plusieurs reprises pour que je ne déforme pas ses propos.
Parfois, il scrute ma feuille :
<blockquote>« Je ne veux surtout pas dire que le racisme entre Arabes
et Noirs est systématique. C'est absolument faux. Je dis juste que
Sadio et moi, nous avons des familles très communautaristes et que notre
cas n'est pas unique. »
</blockquote>
Et puis, il se met à rire : « J'ai l'impression de confesser un meurtre ou de tromper ma femme. »
« S'ils savent que tu vois un Rebeu, les parents vont te tuer »
Amine et Sadio ont toujours habité dans leur cité yvelinoise. Mais
depuis deux ans, les statuts ont changé. De « petite de ma cité »
autrefois, elle est désormais « sa femme ». A l'époque, Sadio vient tout
juste de commencer à travailler dans le fast-food dans lequel Amine est
déjà un taulier. Ils bossent ensemble, rentrent ensemble et un soir,
s'embrassent dans une cage d'escaliers sans lumière. Les souvenirs sont
précis.
Au fil des messages, ils se disent « je t'aime ». Dans l'euphorie,
Amine se souvient d'avoir appelé Atef, son meilleur ami, stupéfait :
<blockquote>« Tu sors avec une Renoi [Noire, ndlr] ? Mais t'as pété les plombs ? ! »
</blockquote>
Même son de cloche chez Sadio, qui raconte tout à sa grande sœur :
<blockquote>« Si papa et maman savent que tu vois un Rebeu [Arabe, ndlr], ils vont te tuer. »
</blockquote>
Je lui demande quelques détails sur Atef. Il me répond simplement
qu'il a été éduqué comme lui, selon des principes bien précis, qui
s'apparentent en définitive à des dogmes :
<blockquote>« Les Arabes et les Noirs vivent ensemble dans les blocs,
s'apprécient. Mais la limite, c'est l'amitié. Un mariage, c'est niet.
Chacun à sa place. »
</blockquote>
Une posture paradoxale qui, pour Amine, est beaucoup plus complexe que du racisme – un mot qu'il refuse d'ailleurs de prononcer.
« Ça va au-delà d'une religion ou d'une couleur de peau »
Il allume une cigarette et me raconte l'histoire de sa grande sœur :
<blockquote>« Un soir, elle annonce à table qu'elle voit quelqu'un.
La première question de ma mère est : “De quelle origine est-il ? ”
“Algérien” ! Là, mes parents lui disent que c'est non, et qu'il faudrait
qu'elle trouve un Marocain pour son bien. »
</blockquote>
Nouveau paradoxe : « Certaines des amies de ma mère sont algériennes.
Ma sœur n'a pas compris. » Elle finit par se résigner, à contrecœur. Du
racisme, du communautarisme, des traditions, le qu'en-dira-t-on. Pour
Brahim, son cousin qui nous rejoint, l'un des rares au courant pour
Sadio et Amine, un complexe de supériorité aussi :
<blockquote>« Certains anciens de chez nous pensent que leur
communauté vaut mieux que l'autre. Genre un Noir est mieux qu'un Arabe
ou l'inverse, qu'un Algérien est mieux qu'un Marocain. Ils transmettent
ça à leurs enfants. Ça va au-delà d'une religion ou d'une couleur de
peau. »
</blockquote>
Une heure de route pour manger au restaurant
Amine le coupe :
<blockquote>« Faut dire aussi que dans nos bleds, il y a certains
préjugés. Au Maroc, l'Afrique noire renvoie parfois à des choses
négatives. La pauvreté, la maladie et même, pour certains, l'esclavage.
Même si tout le monde s'en fiche ici, ils ont peur de ce que la famille
et les amis là-bas diraient. »
</blockquote>
Dans un nuage de fumée, Amine me dit que se cacher plombe de plus en
plus sa relation. Un côté absurde, complètement décalé. Deux ans à se
planquer, quitte à faire une heure de route pour manger au restaurant.
Brahim le taquine : « Dis-leur que tu es gay, ils accepteront n'importe
qui après ça. » Fou rire, et aveu : « Tu me crois, j'y ai pensé ! ».
Pas question de fuir, mais pas question d'en parler
Il n'imagine pas une seule seconde se fiancer ou se marier sans
l'aval de ses parents. Elle non plus d'ailleurs. Pas question de fuir,
ou de les mettre devant le fait accompli comme certains leur ont
conseillé, parce qu'« ils n'envisagent pas le bonheur d'une union sans
leurs familles respectives ».
Mais impossible de trouver le courage d'en parler. Parfois, Amine se
donne des délais pour franchir le pas. Dans quelques semaines, dans un
mois, dès qu'il touchera sa prime… Le moment venu, les mots lui
manquent. La peur du « non » et du conflit qu'il engendrerait ensuite.
« La prise de tête ».
Je ne l'interroge plus. Je lui laisse la parole. Il me confie qu'il
se déçoit et qu'à bientôt 30 ans, il devrait assumer. Pour lui, mais
aussi pour ses parents. Pour qu'ils changent. Pour qu'ils s'ouvrent. Il
n'y arrive pas. La peur de les décevoir.
Mariage mixte, salle des fêtes à moitié vide
Un soir, son grand frère revient d'un mariage, celui de Nawel, la
Marocaine et Abou, le Guinéen. Beaucoup de cartes d'invitation, mais une
salle des fêtes à moitié vide. « Bah ! C'est normal aussi, qu'est-ce
qui lui a pris de se marier avec un Renoi ? », lui lance-t-il. Les
familles respectives ont boycotté la cérémonie.
Amine aurait dû répondre à son frère pour défendre sa cause, mais ne
l'a pas fait. Pire, il n'a pas bronché, même dans la surenchère :
« J'aimerais pas être à la place des parents de Nawel. » Après un bref
silence, Amine reprend :
<blockquote>« Il n'en pense pas un mot. Il a juste imprimé le truc comme quelque chose de normal. »
</blockquote>
« Pour elle, c'est encore plus compliqué »
J'aborde la question des parents de Sadio. Il est un peu réticent à
en parler. J'insiste. Il me raconte qu'il ne sait pas grand-chose, si ce
n'est qu'eux non plus ne sont pas disposés à accepter un métissage.
La jeune fille a refusé de me parler. Par timidité, mais aussi parce
qu'elle n'a pas envie de dire du mal de ses parents. Car pour elle, les
choses sont encore plus compliquées :
<blockquote>« Si elle ne ramène pas quelqu'un à la maison, j'ai peur
que ses parents ne commencent à lui forcer la main. Toutes ses sœurs,
même les deux petites, sont mariées. »
</blockquote>
« Pas de Sénégalais ou d'Antillais. Un Malien, c'est tout »
Cet été, elle a évoqué avec sa mère l'hypothèse d'un métissage.
Vaguement. Fin de non-recevoir. Sa mère se met en colère, sans vraiment
avoir saisi le sens de ce que lui disait sa fille. Elles sont en
décalage.
« Elle lui a dit : “Pas de Sénégalais, pas de Congolais et encore
moins d'Antillais. Un Malien, c'est tout.” Chrétien, juif, musulman mais
un Malien. Si elle savait que sa fille était avec un Arabe… » raconte
Amine, avant de renchérir :
<blockquote>« Même si je me mariais avec Sadio, ça resterait
communautaire. On vient du même quartier, du même continent, on a la
même religion. »
</blockquote>
Avant de s'en aller, il jure qu'il me recontactera, cette fois-ci pour me dire qu'il a osé.
Brahim, lui, voit ça d'un œil détaché, presque lointain. Son père est
aussi marocain, mais sa mère sénégalaise. Ils se sont mariés au début
des années 70 à Paris, « sans aucun problème ». Ni ici, ni là-bas.
Alors, au moment de leur présenter Cécile, franco-laotienne, Brahim n'a
pas eu de questions à se poser. (Voir un extrait du film « Regarde-moi » d'Audrey Estrougo)
Re: « T'es arabe et tu sors avec une Noire ? T'as pété les plombs ! »
L'etroitesse d'esprit, la peur de l'autre, cet être qui est différent. c'est une maladie mentale. On ne nait pas raciste. on le devient... ca se soigne bordel! On ne peut pas l'excuser. Le racisme c'est de la m...
Ca me désole de savoir que beaucoup de ces malades vivent encore au 21e siecle.
Ca me désole de savoir que beaucoup de ces malades vivent encore au 21e siecle.
LEYLA- Accro
- Messages : 510
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Age : 33
Re: « T'es arabe et tu sors avec une Noire ? T'as pété les plombs ! »
Et Oui , je lit et je relis , mais vraimet c'est con ..
C'est stupide pas raciste , pas un probléme de couleur , mais c'est quoi cette idée bodeline .
C'est stupide pas raciste , pas un probléme de couleur , mais c'est quoi cette idée bodeline .
youya123- Admin
- Messages : 1500
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Re: « T'es arabe et tu sors avec une Noire ? T'as pété les plombs ! »
je vois pas ou est le pb tant que ca colle entre une arabe et une noire
satyrica- Adepte
- Messages : 494
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Re: « T'es arabe et tu sors avec une Noire ? T'as pété les plombs ! »
C'est purement Bête et malheureux !
Rouri- Novice
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Re: « T'es arabe et tu sors avec une Noire ? T'as pété les plombs ! »
Étroitesse d'esprit quand tu nous tiens...
Ely.- Accro
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Re: « T'es arabe et tu sors avec une Noire ? T'as pété les plombs ! »
ca me rappelle un peu le tube du tunisien Lotfi Bouchna9
" 9alou li wach ajbak fiha .....khoudou ini choufou biha ...
" 9alou li wach ajbak fiha .....khoudou ini choufou biha ...
lesbdown- Adepte
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Age : 36
Re: « T'es arabe et tu sors avec une Noire ? T'as pété les plombs ! »
Pourquoi ce racisme? A moi même j'ai eu de petites belles histoires avec deux africaines, une sénégalaise et l'autre di Niger, rien de déplaisant je trouve.
Palpable- Accro
- Messages : 723
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Re: « T'es arabe et tu sors avec une Noire ? T'as pété les plombs ! »
c d pur racisme! noire ou po chacun a son propre charme!
Miss_Kokita- Novice
- Messages : 10
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Re: « T'es arabe et tu sors avec une Noire ? T'as pété les plombs ! »
fuck les racistes
oneforyou- Novice
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Re: « T'es arabe et tu sors avec une Noire ? T'as pété les plombs ! »
Le racisme m'insupporte ainsi que toutes formes d'intolérance
Je ne juge pas à la couleur, à la religion ou autre mais aux actes !
Je ne juge pas à la couleur, à la religion ou autre mais aux actes !
Invitado- Invité
Re: « T'es arabe et tu sors avec une Noire ? T'as pété les plombs ! »
L'amour n'a pas de couleur..
Avlee- Novice
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Date d'inscription : 30/03/2012
Re: « T'es arabe et tu sors avec une Noire ? T'as pété les plombs ! »
Avlee a écrit:L'amour n'a pas de couleur..
I hope il ne va Jamais l avoir...
ReVoLtA- Habitué
- Messages : 74
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Date d'inscription : 30/04/2012
Re: « T'es arabe et tu sors avec une Noire ? T'as pété les plombs ! »
les racistes, sexistes, homophobes, et les religieux ont tous un point d'intolérance malgré qu'ils nous rabâchent les oreilles avec des discours d'ouverture et d’acceptation de l'autre. Tant qu'il y a la composante contrôle sur l'autre dans le système, tout système, tant que ce contrôle se produit avec impunité, on ne parviendra pas au changement
Nanacool- Novice
- Messages : 29
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Date d'inscription : 24/05/2012
Age : 39
Re: « T'es arabe et tu sors avec une Noire ? T'as pété les plombs ! »
En parlant de noires, lesbiennesdumaroc semble avoir pris son parti avec la pub Afrointroductions.com .. Je ne sais pas vous, mais moi je les trouve en tout cas très agréables au regard .. (a)
Fuentes- Adepte
- Messages : 348
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Date d'inscription : 23/04/2012
Age : 31
Samiapuce- Novice
- Messages : 3
Points : 5
Réputation : 0
Date d'inscription : 27/05/2012
Re: « T'es arabe et tu sors avec une Noire ? T'as pété les plombs ! »
Samiapuce a écrit:belle histoire
c'est nul qu'on peux pas s'envoyer des messages privé quand on est un nouveau membre :/
Re: « T'es arabe et tu sors avec une Noire ? T'as pété les plombs ! »
Invitado a écrit:Le racisme m'insupporte ainsi que toutes formes d'intolérance
Je ne juge pas à la couleur, à la religion ou autre mais aux actes !
Je suis entièrement d'accord avec toi !
Invitado- Invité
Re: « T'es arabe et tu sors avec une Noire ? T'as pété les plombs ! »
Avlee a écrit:L'amour n'a pas de couleur..
Entièrement d'accord avec toi !
Invitado- Invité
Re: « T'es arabe et tu sors avec une Noire ? T'as pété les plombs ! »
Chacun est certain de détenir la vérité mais chacun est différent et l'amour, lui, est universel sans préjugés, sans couleur de peau etc...
Invitado- Invité
Re: « T'es arabe et tu sors avec une Noire ? T'as pété les plombs ! »
suki-san a écrit:Samiapuce a écrit:belle histoire
c'est nul qu'on peux pas s'envoyer des messages privé quand on est un nouveau membre :/
Waw, c'est magnifiquement extrawrdener !
Sickmuse- Adepte
- Messages : 186
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Date d'inscription : 13/07/2012
Re: « T'es arabe et tu sors avec une Noire ? T'as pété les plombs ! »
Sàààlut,Je me permets de joindre à vous
c'est malheureux ce que je viens de lire , L'amour n'a pas de barrières pourtant certain familles sont les barrières si j'étais à la place de Amine je tiendrais le coup jusqu'a la fin.
c'est malheureux ce que je viens de lire , L'amour n'a pas de barrières pourtant certain familles sont les barrières si j'étais à la place de Amine je tiendrais le coup jusqu'a la fin.
Alexxy- Novice
- Messages : 57
Points : 65
Réputation : 0
Date d'inscription : 19/07/2012
Re: « T'es arabe et tu sors avec une Noire ? T'as pété les plombs ! »
Sickmuse a écrit:suki-san a écrit:Samiapuce a écrit:belle histoire
c'est nul qu'on peux pas s'envoyer des messages privé quand on est un nouveau membre :/
Waw, c'est magnifiquement extrawrdener !
Hahahahaha mais enorme c'est ce que jai remarqué en premier!! Vraiment extraordinaire par rapport au topic assez intéressant..
Revenons à nos moutons donc, je toruve également que c'est très triste et dégradant.. Hommage à notre éducation et notre société qui incarne l'agalité... Stupide.
LuceV- Novice
- Messages : 45
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Date d'inscription : 14/07/2012
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