un beau poème à partager

J'ai bati sur les plages

De l'éspérance

Dans chaque grain de sable

Des cristaux d'amour

Diamants bleus pour

Chacun de vos jours

Je vous aime tant !

-Grégoire Brainin dit "Moineau", poète de Honfleur-

Magnifique !

brokendreams a écrit:Magnifique !

Mérci bb !

C'est magique :p

Court mais profond.

Toujours.Comme avant

Toujours tu m'aimeras.Comme avant
Inséparables comme les brods et le milieu
Comme le souffle et le vent
Comme le diable et le bon Dieu

Même si tu fuis dans la lumière
Même si je renonce à la guerre lasse
Même si tu te noies dans la misère.
Toi que ma nuit efface.

Tu seras la paix de mes larmes.
La splendeur de mon naufrage
Les silences dans mon vacarme
La complainte de ma rage

Le désir est l'autre nom de la souffrance
La fatalité,la part maudite de la grâce
Tout combat t'enchaîne à ma trace
Albatros éventré,sterne de l'errance

Toujours tu m'aimeras.Comme avant.
Espérant voir le soleil accoucher d'un avers,
Le gel embraser les avents,
La cendre recouvrir la mer.

Poème extrait du roman de Jacques Attali " Nouv'Elles"

Graybow a écrit:Toujours.Comme avant

Toujours tu m'aimeras.Comme avant
Inséparables comme les brods et le milieu
Comme le souffle et le vent
Comme le diable et le bon Dieu

Même si tu fuis dans la lumière
Même si je renonce à la guerre lasse
Même si tu te noies dans la misère.
Toi que ma nuit efface.

Tu seras la paix de mes larmes.
La splendeur de mon naufrage
Les silences dans mon vacarme
La complainte de ma rage

Le désir est l'autre nom de la souffrance
La fatalité,la part maudite de la grâce
Tout combat t'enchaîne à ma trace
Albatros éventré,sterne de l'errance

Toujours tu m'aimeras.Comme avant.
Espérant voir le soleil accoucher d'un avers,
Le gel embraser les avents,
La cendre recouvrir la mer.

Poème extrait du roman de Jacques Attali " Nouv'Elles"

Très beau.

Charles Baudelaire (1821-1867)
Recueil : Les fleurs du mal.


A la très chère, à la très belle
Qui remplit mon coeur de clarté,
A l'ange, à l'idole immortelle,
Salut en l'immortalité !

Elle se répand dans ma vie
Comme un air imprégné de sel,
Et dans mon âme inassouvie
Verse le goût de l'éternel.

Sachet toujours frais qui parfume
L'atmosphère d'un cher réduit,
Encensoir oublié qui fume
En secret à travers la nuit,

Comment, amour incorruptible,
T'exprimer avec vérité ?
Grain de musc qui gis, invisible,
Au fond de mon éternité !

A la très bonne, à la très belle
Qui fait ma joie et ma santé,
A l'ange, à l'idole immortelle,
Salut en l'immortalité !

J'aime beaucoup ce poème en espérant qu'il vous plaise aussi

Combien on doit regretter quand il est trop tard, quand ça défile une dernière fois avant de perdre quelques grammes d'âme, combien pèse ce qui a été étouffé pour faire plaisir aux autres, pour faire envier les autres... Tout ce temps qu'on y a mis, en vain; animaux de race, ça va m'en lasser.... Elle n'avait jamais renoncé à la sauvagerie de l'enfance, des liens de cruauté, une insouciance anachr...
onique, elle n'avait de serments sincères que l'une envers l'autre; les cadres avaient changé, les objets étaient modifiés, les figures ont été succédées mais rien.... jamais ne s'était immiscé entre elles!
Au moment du dernier soupir, qu'est ce qui compte? L'évidence d'un désir, une euphorie d'être ensemble, la lumière sur une pompe, un extrait de dialogue! Pour une fois, elle était d'une seule pièce, corps rassemblés par la magie du souffle de l'autre, elle n'avait plus envie de lutter contre cela, elle partait, elle perdit tout et elle était d'accord.....!!!

Palpable a écrit:Combien on doit regretter quand il est trop tard, quand ça défile une dernière fois avant de perdre quelques grammes d'âme, combien pèse ce qui a été étouffé pour faire plaisir aux autres, pour faire envier les autres... Tout ce temps qu'on y a mis, en vain; animaux de race, ça va m'en lasser.... Elle n'avait jamais renoncé à la sauvagerie de l'enfance, des liens de cruauté, une insouciance anachr...
onique, elle n'avait de serments sincères que l'une envers l'autre; les cadres avaient changé, les objets étaient modifiés, les figures ont été succédées mais rien.... jamais ne s'était immiscé entre elles!
Au moment du dernier soupir, qu'est ce qui compte? L'évidence d'un désir, une euphorie d'être ensemble, la lumière sur une pompe, un extrait de dialogue! Pour une fois, elle était d'une seule pièce, corps rassemblés par la magie du souffle de l'autre, elle n'avait plus envie de lutter contre cela, elle partait, elle perdit tout et elle était d'accord.....!!!

Ce passage, je le connais, une morale d'un film saphique français intitulé "Bye Bye Blondie".