Faisons donc preuve d'un peu d'imagination !

Aliochka a écrit:L'autre qui démarre au quart de tour. Pète un coup.
L'humour et l'ironie flagrants de "Ce n'est pas convenable" t'ont complètement échappé, ne viens pas m'en accuser.

HAHAHAH WINNIIING!



Bon. Pardon.

lethologica a écrit:

Aliochka a écrit:L'autre qui démarre au quart de tour. Pète un coup.
L'humour et l'ironie flagrants de "Ce n'est pas convenable" t'ont complètement échappé, ne viens pas m'en accuser.

HAHAHAH WINNIIING!



Bon. Pardon.

U made my day. Lethologica ou la "Décalée Attitude" dans toute sa splendeur.

Palpable a écrit:

Elles se touchent, se cherchent, se caressent avec une infinie tendresse.

Je trouve la formule belle et le choix du fond sonore est excellent ! Par contre, il fait 30° C et là, il y a largement matière à faire grimper le thermomètre encore plus !

Nice one.

Perséphone a écrit:

Palpable a écrit:

Elles se touchent, se cherchent, se caressent avec une infinie tendresse.

Je trouve la formule belle et le choix du fond sonore est excellent ! Par contre, il fait 30° C et là, il y a largement matière à faire grimper le thermomètre encore plus !

Nice one.

Alors, je ferais bonne scénariste?? A même à cette chaleur??

Palpable a écrit:

Perséphone a écrit:

Palpable a écrit:

Elles se touchent, se cherchent, se caressent avec une infinie tendresse.

Je trouve la formule belle et le choix du fond sonore est excellent ! Par contre, il fait 30° C et là, il y a largement matière à faire grimper le thermomètre encore plus !

Nice one.

Alors, je ferais bonne scénariste?? A même à cette chaleur??

Je ne te dirais pas, lâche ton boulot et lance toi dans le cinéma parce que je n'ai pas l'expertise necessaire pour te garantir que tu y feras fortune mais j'ai beaucoup aimé le texte !

Cela fait maintenant cinq mois qu’il la lorgne à la dérobée depuis les interstices de ses rideaux poussiéreux..
Lui, le rustre quarantenaire, le capo de l’une des mafias chilienne les plus réputées de la région d’Antofagasta que personne n’ose balbutier le nom de peur d’être rajoutée à la liste noire.
Elle, cette bouleversante créature mal fagotée en temps normal qu’on ne croise que rarement un matin quand les rues fourmillent de monde et de regards indiscrets.

Les rumeurs qui n’épargnaient personnes prétendaient qu’elle
avait fui le foyer parental incestueux après avoir empoisonné son oncle et son
père dans un petit village argentin nommé « Cachi », ce à quoi « La Gitana » resta de marbre .Les ragots pareils ne l’atteignaient jamais.

A vrai dire, tout le monde redoutait son charme ensorcelant mêlé à son air hostile à travers ses grands yeux noirs légèrement bridés aux coins et retracés d’un Khôl qui accentuait leur attrait, laissant briller un regard insondable.Ses longs cheveux bruns ondulés en parfaite harmonie avec ses arabesques de courbes, ses lèvres pulpeuses rose taffetas, ses jolies pommettes saillantes,son impeccable fossette qui orne son menton pointu et sa démarche déhanchée qui faisait jouir plus d’un(e).

Ce matin-là, encore une fois, El Capo fumait sa pipe, adossé contre son fauteuil en face de sa fenêtre ,l’esprit fraichement tourmenté par les ébats passionnés( dont il ne se lassait jamais depuis plus de deux mois) qui viennent de s’exhiber devant tous ses sens quelques instants de là entre son fantasme fortement désiré et ..Natalia.


Natalia, Natalia, Natalia la veinarde.. Natalia , la mécène de renommée du musée d’arts de Santiago, l’inaccessible , la jalousement enviée pour le mariage du siècle avec le plus célèbre des promoteurs immobilier de la capitale est pourtant insatisfaite de ce qu’elle décrit de « médiocre » en parlant de son union puisque ce n’était rien de plus qu’un mariage d’intérêts ..Cette femme connue pour son ton infailliblement imposant et pour son caractère fort et exigent s’est estompée dans toute sa splendeur un soir d’été dans Le «Zeneto » , un bar situé au centre de la ville d’ Antofagasta .


Le temps d’un regard, d’un vertige, « La Gitana »exerça ,comme jamais personne n'a fait, sur cette trentenaire aux traits rigoureux,une exaltante magie qui émane d’une volupté fatidique qui s’exhalait de tout son corps, de sa voix sensuellement enrouée,de toute cette troublante jeune femme qu’elle était.
Natalia n’avait désormais d’yeux que pour elle, que pour cette parfaite inconnue enveloppée dans une courte robe moulante en rouge et noir à franges qui dessinait magnifiquement sa silhouette et sous laquelle l’on pouvait discerner une poitrine ferme aux tétons qui pointaient fièrement, que pour l'égérie tant attendue de ses nouvelles passions..
que pour la nouvelle star du bar : « La Gitana » .


Bebe - Cocaine
https://youtu.be/z-HKvYDTpoc

Buink - La bohémia
https://youtu.be/xCNIbpy4fjo



Je n'ai pu me décider sur laquelle de ces deux musiques de fond je devais choisir..

Perséphone a écrit:

Palpable a écrit:

Perséphone a écrit:

Palpable a écrit:

Elles se touchent, se cherchent, se caressent avec une infinie tendresse.

Je trouve la formule belle et le choix du fond sonore est excellent ! Par contre, il fait 30° C et là, il y a largement matière à faire grimper le thermomètre encore plus !

Nice one.

Alors, je ferais bonne scénariste?? A même à cette chaleur??

Je ne te dirais pas, lâche ton boulot et lance toi dans le cinéma parce que je n'ai pas l'expertise necessaire pour te garantir que tu y feras fortune mais j'ai beaucoup aimé le texte !

Peu importe, je ne veux de gains, l'essentiel c'est de mettre mes pieds là où je veux et puis à aimer mon texte, je continuerais à faire plaisir à tes yeux.

Graybow a écrit:Cela fait maintenant cinq mois qu’il la lorgne à la dérobée depuis les interstices de ses rideaux poussiéreux..
Lui, le rustre quarantenaire, le capo de l’une des mafias chilienne les plus réputées de la région d’Antofagasta que personne n’ose balbutier le nom de peur d’être rajoutée à la liste noire.
Elle, cette bouleversante créature mal fagotée en temps normal qu’on ne croise que rarement un matin quand les rues fourmillent de monde et de regards indiscrets.





Les rumeurs qui n’épargnaient personnes prétendaient qu’elle
avait fui le foyer parental incestueux après avoir empoisonné son oncle et son
père dans un petit village argentin nommé « Cachi », ce à quoi « La Gitana » resta de marbre .Les ragots pareils ne l’atteignaient jamais.

A vrai dire, tout le monde redoutait son charme ensorcelant mêlé à son air hostile à travers ses grands yeux noirs légèrement bridés aux coins et retracés d’un Khôl qui accentuait leur attrait, laissant briller un regard insondable.Ses longs cheveux bruns ondulés en parfaite harmonie avec ses arabesques de courbes, ses lèvres pulpeuses rose taffetas, ses jolies pommettes saillantes,son impeccable fossette qui orne son menton pointu et
sa démarche déhanchée qui faisait jouir plus d’un(e).

Ce matin-là, encore une fois, El Capo fumait sa pipe, adossé contre son fauteuil en face de sa fenêtre ,l’esprit fraichement tourmenté par les ébats passionnés( dont il ne se lassait jamais depuis plus de deux mois) qui viennent de s’exhiber devant tous ses sens quelques instants de là entre son fantasme fortement désiré et ..Natalia.


Natalia, Natalia, Natalia la veinarde.. Natalia , la mécène de renommée du
musée d’arts de Santiago, l’inaccessible , la jalousement enviée pour le mariage du siècle avec le plus célèbre des promoteurs immobilier de la capitale est pourtant insatisfaite de ce qu’elle décrit de « médiocre » en parlant de son union puisque ce n’était rien de plus qu’un mariage d’intérêts ..Cette femme connue pour son ton infailliblement imposant et pour son caractère fort et exigent s’est estompée dans toute sa splendeur un soir d’été dans Le «Zeneto » , un bar situé au centre de la ville d’ Antofagasta .


Le temps d’un regard, d’un vertige, « La Gitana »exerça ,comme jamais
personne n'a fait, sur cette trentenaire aux traits rigoureux,une exaltante magie qui émane d’une volupté fatidique qui s’exhalait de tout son corps, de sa voix sensuellement enrouée,de toute cette troublante jeune femme qu’elle était.
Natalia n’avait désormais d’yeux que pour elle, que pour cette parfaite inconnue enveloppée dans une courte robe moulante en rouge et noir à franges qui dessinait magnifiquement sa silhouette et sous laquelle l’on pouvait discerner une poitrine ferme aux tétons qui pointaient fièrement, que pour l'égérie tant attendue de ses nouvelles passions..
que pour la nouvelle star du bar : « La Gitana » .

Bebe - Cocaine
https://youtu.be/z-HKvYDTpoc

Buink - La bohémia
https://youtu.be/xCNIbpy4fjo



Je n'ai pu me décider sur laquelle de ces deux musiques de fond je devais
choisir..

Estupendo !

Muchas gracias , gracias !



Falsa Moneda - Buika pourrait faire un excellent musical background aussi..
https://youtu.be/tANyrsAiXq0

Palpable a écrit:

Perséphone a écrit:

Palpable a écrit:

Perséphone a écrit:

Palpable a écrit:

Elles se touchent, se cherchent, se caressent avec une infinie tendresse.

Je trouve la formule belle et le choix du fond sonore est excellent ! Par contre, il fait 30° C et là, il y a largement matière à faire grimper le thermomètre encore plus !

Nice one.

Alors, je ferais bonne scénariste?? A même à cette chaleur??

Je ne te dirais pas, lâche ton boulot et lance toi dans le cinéma parce que je n'ai pas l'expertise necessaire pour te garantir que tu y feras fortune mais j'ai beaucoup aimé le texte !

Peu importe, je ne veux de gains, l'essentiel c'est de mettre mes pieds là où je veux et puis à aimer mon texte, je continuerais à faire plaisir à tes yeux.

So go ahead ! En dehors de leur beauté évidente, la liberté infinie qu'ils nous procurent constitue la deuxième raison pour laquelle j'aime les mots et la façon que l'on a de jouer avec eux. Laisse libre cours à ton imagination et n'hésite pas à en faire profiter tout le monde !

Graybow a écrit:
Les rumeurs qui n’épargnaient personnes prétendaient qu’elle
avait fui le foyer parental incestueux après avoir empoisonné son oncle et son
père dans un petit village argentin nommé « Cachi », ce à quoi « La Gitana » resta de marbre .Les ragots pareils ne l’atteignaient jamais.

A vrai dire, tout le monde redoutait son charme ensorcelant mêlé à son air hostile à travers ses grands yeux noirs légèrement bridés aux coins et retracés d’un Khôl qui accentuait leur attrait, laissant briller un regard insondable.Ses longs cheveux bruns ondulés en parfaite harmonie avec ses arabesques de courbes, ses lèvres pulpeuses rose taffetas, ses jolies pommettes saillantes,son impeccable fossette qui orne son menton pointu et sa démarche déhanchée qui faisait jouir plus d’un(e).

Ce matin-là, encore une fois, El Capo fumait sa pipe, adossé contre son fauteuil en face de sa fenêtre ,l’esprit fraichement tourmenté par les ébats passionnés( dont il ne se lassait jamais depuis plus de deux mois) qui viennent de s’exhiber devant tous ses sens quelques instants de là entre son fantasme fortement désiré et ..Natalia.

Il me rappelle un peu "11 Minutes". De jolies tournures de phrase et sens du détail dans la description que j'envie presque. Nice one Jolie Plûme.

Lui-même ne savait pas comment tout cela avait très exactement commencé. Par dépit sans doute puis l’habitude a suivi et il n’a plus su comment s’en défaire. Il lui était tellement plus facile de se complaire dans son mal-être qu’il avait perdu de vue l’intérêt de se sortir du miasme putride qu’était sa vie. Ce n’est pas faute d’avoir essayé de faire de son mieux, c’est juste que le cynisme darwinien avait une fois encore triomphé. Il est né du mauvais côté de la barriere mais n’a pas su être le plus fort. Plutôt que créer sa légende, il a préféré « la » laisser s’insinuer en lui tous les jours.

Mais qui pourrait lui en vouloir quand on sait qu’il n’a eu pour seules armes qu'un père absent dont la présence ne se remarquait qu’à la violence de ses apparitions sporadiques et une mère qui ne sortait des brûmes de son alcool que pour reporter sa haine contre le monde sur lui.

« Elle » au moins, sa terrible maîtresse, avait eu le mérite d’avoir toujours été douce avec lui. « Elle » lui faisait du bien, lui donnait une raison tous les jours de se lever du bout de carton sur lequel il avait élu domicile. Son amour pour « elle » était vrai et passionné, il le sentait à chaque fois que son absence lui parcourait douleureusement tous les nerfs de son corps famélique. L’espace de quelques heures, les poux sur sa tête, le froid qui le faisait grelotter, son estomac affamé, la pitié qu’il lisait dans les yeux de ceux qui regardaient le temps d’une seconde sa misère n’avaient plus aucune importance. Et maintenant, « elle » lui faisait le plus beau des présents, « elle » laissait la fatalité s’accomplir dans le plus paisible plaisir.

La vie le quittait irremédiablement sans que personne ne daigne même le remarquer. Il le sentait, cette injection d’héroine sera la dernière. Soulagé, il lâcha la seringue car il savait qu’il n’aura plus à revenir parmi les vivants.

Fond sonore : 9 Crimes - Damien Rice.

Perséphone a écrit:

Palpable a écrit:

Perséphone a écrit:

Palpable a écrit:

Perséphone a écrit:

Palpable a écrit:

Elles se touchent, se cherchent, se caressent avec une infinie tendresse.

Je trouve la formule belle et le choix du fond sonore est excellent ! Par contre, il fait 30° C et là, il y a largement matière à faire grimper le thermomètre encore plus !

Nice one.

Alors, je ferais bonne scénariste?? A même à cette chaleur??

Je ne te dirais pas, lâche ton boulot et lance toi dans le cinéma parce que je n'ai pas l'expertise necessaire pour te garantir que tu y feras fortune mais j'ai beaucoup aimé le texte !

Peu importe, je ne veux de gains, l'essentiel c'est de mettre mes pieds là où je veux et puis à aimer mon texte, je continuerais à faire plaisir à tes yeux.

So go ahead ! En dehors de leur beauté évidente, la liberté infinie qu'ils nous procurent constitue la deuxième raison pour laquelle j'aime les mots et la façon que l'on a de jouer avec eux. Laisse libre cours à ton imagination et n'hésite pas à en faire profiter tout le monde !

Je vis pour le partage et donc, je n'hésiterais pas une seconde à vous faire transporter vers mon petit monde stocké de sensualité, merci de tes encouragements.

Son heure était enfin arrivée. Celle où il pourrait enfin montrer à tout son clan ce qu’il valait, lui « le bâtard » rejeté par tous ses pairs, l’enfant aux cheveux de feu qui n’inspirait que railleries. Il payait tous les jours de sa vie l’erreur que celle qui lui avait donné la vie, avait commise. Çà en aurait été fini de lui si « Aranok » ne l’avait pas pris sous son aile. Mais à présent, rien de tout cela ne comptait, Il le sentait au fond de ses entrailles, cette rage, ce surprenant courage. Il y était enfin. Il était temps pour lui de créer sa légende et regagner l’honneur de son nom.

La bataille était à son paroxysme quand il atteignit enfin la plaine au galop. Toute la sauvagerie dont l’Homme est capable s’offrait à ses yeux. Difficile de faire la difference entre ses Frères d’arme et les guerriers de la tribu adversaire. Violence, odeur de sang dans l’air, cris déchirant le ciel. Il n’avait jamais rien vu de pareil. Retenant sa nausée, il rentra à son tour dans la danse macabre à laquelle tous prennaient part.

Le fer croisait dur, il n’avait pas à faire à des hommes venus défendre leur territoire mais à des bêtes sauvages à peine plus dignes que des loups affamés.

Mais où était donc passée la fierté de défendre la terre de ses ancêtres ? Quel honneur y a-t-il dans le fait de prendre une vie ? Quel est ce courage qui engendre des veuves et des orphelins ? Il était submergé par le dégoût, ce sang sur ses mains, le chaos autour de lui. Il le savait, jamais plus il ne pourra oublier cette vision d’horreur. Cependant, il y était arrivé. Ses Frères le portaient enfin en liesse, l’encensant comme si jamais rien ne s’était passé, comme s’il avait toujours été parmi eux.

Mais à quel prix ? Ce jour-là en tranchant la gorge, d’inuk, le chef de la tribu Iroko, il a gagné sa place à la table des initiés mais y a aussi perdu son innocence.

Florence & The Machine : Breath of life.