Journal d'une séparation
2 participants
Page 1 sur 1
Journal d'une séparation
Bien le bonsoir à toute la communauté LBM du forum, vraiment ravi d'être de retour parmi vous.
Après une longue absence, après un épisode des plus douloureux dans la vie, il est temps que page soit tournée. Et quoi de plus salvateur pour tourner une page que d'exorciser par écrit ce qui a fini par tourmenter l'âme et la hanter.
Un besoin impérieux de tout sortir, de dire les mots, de confiner ces précieux fugaces avant la perte, avant l'oubli. Que mémoire soit !
" Jour 1
C'est sidérant, la rapidité avec laquelle tout cela s'est passé. Une seconde on était nous et puis celle d'après, plus rien. L'universel qui se fond dans l'infinitésimal. Un sursaut. Un battement de cœur, de cil; puis plus rien.
On aurait dit un big bang faisant naître le tout du néant. Sauf que c'est l'inverse qui s'est produit. Et moi. Moi acteur et spectateur; plus spectateur qu'acteur. Un sentiment de survoler la scène du dehors. Un peu comme ces expériences de projection astrale où l'esprit se détache de l'enveloppe corporelle pour tout embrasser du regard.
Le temps semblait s'étirer d'abord. Élastique et visqueux. Et c'est lorsqu'on est sur le point de comprendre, de saisir ce qui se passe au vol que tout s'accélère. A la vitesse d'une onde de choc spatiale qui se résorbe sur elle-même. A la vitesse du halo lumineux d'une télé qu'on éteint; puis plus rien.
Passée le première surprise vient l'émotion. Rage tout d'abord : tourbillon qui gronde, ténébreux torrent emportant tout sur son passage, vague scélérate s'écrasant contre les parois abruptes de mon désespoir. Et pourtant je lutte. Je refuse de sombrer. Usant toutes les forces de mon âme pour garder une lucidité salutaire. Il me la faut si je ne veux pas devenir dément. Il me la faut pour que je puisse comprendre. Il me la faut pour que je continue à exister. Je me sens chaud, je me sens fiévreux, je me sens sourd et me sens lourd.
Et puis c'est la procession. Détresse, amour, chagrin, espoir, colère, vide, passion, ... Une valse endiablée où personne ne respecte son tour. Espiègles petit diablotins à se jouer de moi. Non. Je ne deviendrais pas fou. Et je saurais ce que cela veut dire que de vivre sans toi..."
Après une longue absence, après un épisode des plus douloureux dans la vie, il est temps que page soit tournée. Et quoi de plus salvateur pour tourner une page que d'exorciser par écrit ce qui a fini par tourmenter l'âme et la hanter.
Un besoin impérieux de tout sortir, de dire les mots, de confiner ces précieux fugaces avant la perte, avant l'oubli. Que mémoire soit !
" Jour 1
C'est sidérant, la rapidité avec laquelle tout cela s'est passé. Une seconde on était nous et puis celle d'après, plus rien. L'universel qui se fond dans l'infinitésimal. Un sursaut. Un battement de cœur, de cil; puis plus rien.
On aurait dit un big bang faisant naître le tout du néant. Sauf que c'est l'inverse qui s'est produit. Et moi. Moi acteur et spectateur; plus spectateur qu'acteur. Un sentiment de survoler la scène du dehors. Un peu comme ces expériences de projection astrale où l'esprit se détache de l'enveloppe corporelle pour tout embrasser du regard.
Le temps semblait s'étirer d'abord. Élastique et visqueux. Et c'est lorsqu'on est sur le point de comprendre, de saisir ce qui se passe au vol que tout s'accélère. A la vitesse d'une onde de choc spatiale qui se résorbe sur elle-même. A la vitesse du halo lumineux d'une télé qu'on éteint; puis plus rien.
Passée le première surprise vient l'émotion. Rage tout d'abord : tourbillon qui gronde, ténébreux torrent emportant tout sur son passage, vague scélérate s'écrasant contre les parois abruptes de mon désespoir. Et pourtant je lutte. Je refuse de sombrer. Usant toutes les forces de mon âme pour garder une lucidité salutaire. Il me la faut si je ne veux pas devenir dément. Il me la faut pour que je puisse comprendre. Il me la faut pour que je continue à exister. Je me sens chaud, je me sens fiévreux, je me sens sourd et me sens lourd.
Et puis c'est la procession. Détresse, amour, chagrin, espoir, colère, vide, passion, ... Une valse endiablée où personne ne respecte son tour. Espiègles petit diablotins à se jouer de moi. Non. Je ne deviendrais pas fou. Et je saurais ce que cela veut dire que de vivre sans toi..."
kignan- Adepte
- Messages : 194
Points : 366
Réputation : 1
Date d'inscription : 20/02/2012
Re: Journal d'une séparation
Tu sauras vivre sans elle ..et avec d'autres .
La vie ne s'arrêtera pas d'aussi tôt ..ne laisse jamais ton bonheur ou ta raison d'être dépendre de quelqu'un ..laisse le temps faire son boulot ,tout s'oublie même le plus ardent des amours .
La vie ne s'arrêtera pas d'aussi tôt ..ne laisse jamais ton bonheur ou ta raison d'être dépendre de quelqu'un ..laisse le temps faire son boulot ,tout s'oublie même le plus ardent des amours .
Opus- Adepte
- Messages : 404
Points : 548
Réputation : 142
Date d'inscription : 09/05/2014
Age : 37
Re: Journal d'une séparation
Merci beaucoup Opus......en effet avec le temps, même le plus dur des chagrins s'oublie. Heureusement d'ailleurs =)
kignan- Adepte
- Messages : 194
Points : 366
Réputation : 1
Date d'inscription : 20/02/2012
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum